Food loss in broiler supply chain
Les pertes alimentaires dans la filière poulet de chair
Abstract
This study was conducted as a first attempt to define, describe and quantify food losses from harvest to retail in the broiler supply chain in France. Food losses were defined as product discarded from human consumption for sanitary reasons (mortality between harvesting and stunning and condemnation at slaughter house) or oriented to by-products unusable for feeding production animals. The study drew
the technical tracks from the live animal to the end products, with the various associated by-products coming out along the slaughter and processing lines, and their uses. Determinants for food losses were found to be either technical, economical, regulatory or organizational. Issuing from the representation of the different slaughter and processing steps, a calculation sheet was implemented to estimate the share of food losses according to various hypotheses, such as percentage of carcasses devoted to cutting, or percentage of giblets valued for human consumption. Quantification of food losses is difficult to perform due to the confidential character of business data and the stages of marketing and retailing remained poorly documented. This preliminary study needs to be discussed with a larger professional audience and challenged by further research on this topic of increasing public attention.
Cette étude est un premier essai pour définir, décrire et quantifier les pertes alimentaires en filière de poulet de chair, de l’enlèvement jusqu’au commerce de détail. Les pertes alimentaires ont été définies comme tout produit détourné de la consommation humaine ou transformés en sous-produits non valorisables en alimentation des animaux de production. L’étude trace l’itinéraire technique de l’animal vivant jusqu’au produit, avec les différents sous-produits engendrés à chaque étape de la chaîne d’abattage et de transformation et leur valorisation. Les déterminants des pertes relevés sont à la fois techniques, économiques, réglementaires et organisationnels. A partir de la représentation de cet itinéraire, une feuille de calcul a été élaborée pour estimer ces pertes alimentaires selon différentes hypothèses comme, par exemple, le pourcentage de carcasses en découpe ou le pourcentage d’abats rejetés. Cette quantification est difficile à conduire en raison du caractère confidentiel des données industrielles et les étapes de mise en marché et de distribution sont très peu documentées. Cette étude
préliminaire demande à être discutée avec un plus large panel de professionnels et questionnée par des recherches supplémentaires sur un sujet d’importance publique croissante.
Origin | Publisher files allowed on an open archive |
---|---|
licence |