Depuis le début des années 2000, un groupe de travail (GT) « valorisation » existe au sein du RnMSH. Pour l’essentiel, il réunit des chargé.e.s de valorisation et de médiation scientifique en poste au sein de différentes MSH, autour de l’idée d’explorer la singularité de la valorisation en SHS par rapport aux autres sciences. En 2021, ce GT s’est renouvelé avec l’objectif d’engager une réflexion sur les recherches co-construites avec des non-chercheur.es de métier, celles-ci étant de plus en plus fréquentes dans les MSH comme ailleurs. Un groupe « restreint » de ce GT , a ainsi mis en place un séminaire exploratoire sur les recherches participatives développées dans les MSH (voir programme en annexe), afin de mieux comprendre les contextes, les pratiques, les postures, et d’initier une cartographie des dispositifs accueillis dans les MSH (observatoires, boutiques des sciences, living labs, labcom…). Ce faisant, il s’agissait également de documenter les compétences (recherche et ingénierie) à l’œuvre dans les MSH en appui à ces recherches, et de caractériser les transformations induites par leur essor dans nos MSH, en examinant en particulier leurs effets sur les métiers de la recherche et de l’appui à la recherche. La présente synthèse a pour objectif, à partir des éléments documentés dans le cadre de notre séminaire, de fournir des points de repères sur les recherches co-construites entre monde académique et non académique ainsi que de présenter quelques dispositifs des MSH à l’appui de ces recherches participatives. Elle aborde la question des freins, des leviers et des co-bénéfices de ce type de recherches. Elle montre la plus-value apportée par les MSH à l’appui de ces recherches et engage une réflexion sur les fonctions et compétences à l’œuvre dans l’accompagnement de projets de recherche participative. Cette synthèse n’a néanmoins pas vocation à être exhaustive ; ainsi laisse-t-elle certaines questions ouvertes.