Pluralité culturelle et enjeux identitaires dans la littérature maghrébine d'expression française.
Résumé
Dans cet entretien, Beïda CHIKHI aborde les problèmes de définition et de dénomination de la littérature maghrébine d’expression française. La difficulté de définir ou de nommer le corpus littéraire maghrébin, explique-t-elle, est due aux diverses orientations politiques et identitaires qui déterminent la participation des écrivains à un imaginaire spécifiquement maghrébin. Elle souligne que cette littérature s’accommode fort bien des multiples ensembles ou sous-ensemble auxquels on la rattache, elle peut être solidaire des autres littératures, francophone ou africaine, sans pour autant renoncer à son ancrage local ou national.
Beïda CHIKHI évoque aussi les figures majeures de cette littérature maghrébine d’expression française. Elle rappelle d’abord la place centrale qui revient à l’Algérien Kateb Yacine. La postérité célèbre en effet son roman, "Nedjma" (1956), comme un modèle d’innovation poétique et de lucidité intellectuelle. Elle évoque par la suite des écrivains comme Dib, Chraïbi, Djebar, Ben Jelloun, Khatibi, Meddeb et Farès. Entre les différentes œuvres de ces écrivains, elle établit des rapprochements en s’appuyant sur ce qui les caractérise en général, à savoir le souci de continuité entre l’ancien et le nouveau, le propre et l’étranger, la fiction et l’autobiographie. A la fin de cet entretien, Beïda CHIKHI souscrit à l’hospitalité littéraire et culturelle qu’offre la francophonie aux écrivains issus du Maghreb et d’ailleurs, et préfère en revanche, minimiser les propos de certains contempteurs qui, sous prétexte d’opposer francophonie institutionnelle et universalité de la littérature, cherchent à favoriser leurs propres intérêts éditoriaux et médiatiques.
Beïda CHIKHI est professeur à l’université Paris IV- Sorbonne, directrice du Centre International d’Etudes Francophones, directrice de la Collection Lettres francophones aux Presses Universitaires de Paris IV- Sorbonne (PUPS). Elle a enseigné aux universités d’Alger, Paris XIII et Strasbourg avant de rejoindre la Sorbonne en 2003.
Beïda CHIKHI est l’auteur de nombreux ouvrages critiques sur la littérature maghrébine d’expression française. Reportez-vous à la page qui lui est consacrée sur le site de l'université Sorbonne-Paris IV pour consulter sa bibliographie complète.
Beïda CHIKHI évoque aussi les figures majeures de cette littérature maghrébine d’expression française. Elle rappelle d’abord la place centrale qui revient à l’Algérien Kateb Yacine. La postérité célèbre en effet son roman, "Nedjma" (1956), comme un modèle d’innovation poétique et de lucidité intellectuelle. Elle évoque par la suite des écrivains comme Dib, Chraïbi, Djebar, Ben Jelloun, Khatibi, Meddeb et Farès. Entre les différentes œuvres de ces écrivains, elle établit des rapprochements en s’appuyant sur ce qui les caractérise en général, à savoir le souci de continuité entre l’ancien et le nouveau, le propre et l’étranger, la fiction et l’autobiographie. A la fin de cet entretien, Beïda CHIKHI souscrit à l’hospitalité littéraire et culturelle qu’offre la francophonie aux écrivains issus du Maghreb et d’ailleurs, et préfère en revanche, minimiser les propos de certains contempteurs qui, sous prétexte d’opposer francophonie institutionnelle et universalité de la littérature, cherchent à favoriser leurs propres intérêts éditoriaux et médiatiques.
Beïda CHIKHI est professeur à l’université Paris IV- Sorbonne, directrice du Centre International d’Etudes Francophones, directrice de la Collection Lettres francophones aux Presses Universitaires de Paris IV- Sorbonne (PUPS). Elle a enseigné aux universités d’Alger, Paris XIII et Strasbourg avant de rejoindre la Sorbonne en 2003.
Beïda CHIKHI est l’auteur de nombreux ouvrages critiques sur la littérature maghrébine d’expression française. Reportez-vous à la page qui lui est consacrée sur le site de l'université Sorbonne-Paris IV pour consulter sa bibliographie complète.