Spectacles des Douzièmes Rencontres d'Aubrac.
Résumé
Le mythe de la reine de Saba est pour le peuple éthiopien un mythe fondateur qui légitimait la dynastie éthiopienne et qui rattachait l'Éthiopie à l’Occident.
La reine de Saba assoit un règne stable et sage, aussi sage que la dynastie Salomonienne et elle stabilise son règne sur l'échange, l'ouverture à l'autre et au monde.
L’Éthiopie, en réécrivant le mythe de la reine du sud, permettait ainsi l'unification et l'établissement d'un État-Nation qui lutta contre les colonisations arabes et européennes, qui don nait asile aux exodes des peuples africains, arméniens, grecs, aux Égyptiens... Durant la guerre de l'ex-Yougoslavie, les Macédoniens afin de devenir un état indépendant, prirent le mythe d Alexandre le Grand comme mythe fondateur. Or la Grèce du Nord revendiquait ce mythe pour son appartenance à l'état Grec. Les manifestations des deux côtés de la frontière auraient pu dégénérer en guerre entre les deux pays. Une mer sépare l'Éthiopie du Yémen, et le voyage à Jérusalem est le voeux de tout éthiopien.
Dido LYKOUDIS est née de père grec et de mère gréco-éthiopienne, à Addis Ababa, en Éthiopie, où elle passe son enfance et son adolescence. Installée en France depuis de nombreuses années, consacrant sa vie au théâtre, Dido Lykoudis est restée très attachée au lys de son enfance. En témoignent ses deux dernières créations La Porte des larmes Retour en Abyssinie sur un texte de Jean-Claude Guillebaud et des photo de Raymond Depardon et Fragment amoureux de la Reine de Saba, écrit à partir d'un texte médiéval en amharique et en gheuz, dont la première est proposée ici.
Igal SHAMIR, violoniste français d'origine slavo-israélienne, prix du conservatoire de Bruxelles et de Genève, chevalier des Arts et des Lettres, il est présent sur les scènes internationales depuis l'âge tendre. Il découvre dans les années 1980 le travail d'une musicologue française, Suzanne Hailc Vantura qui, après 40 ans de recherche,s publie aux éditions Robert Dumas (Paris) un texte intitulé la Musique de la Bible renouvelée dans lequel elle explique le principe du déchiffrage de signes musicaux accompagnant les textes sacrés. Ainsi, Shamir adapte-t-il pour le violon cette musique des temps anciens. Il interprète sur de nombreuses scènes internationales les Psaumes de David et le Cantique des Cantiques de Salomon. Depuis 1999, Shamir est un habitué d’Aubrac où il propose des aspects musicaux inédits pour accompagner les thèmes des Rencontres. Shamir sera une nouvelle fois parmi nous pour honorer la Reine de Sabbah.
Intervenant(s) :
Dido LYKOUDIS - Comédienne, metteur en scène. Diplômée de l'Institut d'Etudes Théâtrales de l'Université International de théâtre (Théatre des nations) Paris 3, du Centre Acanthes (cycle Iannis XENAKIS) et de l'Ecole d'Art Dramatique de Jacques Lecocq, Paris, France
Igal SHAMIR - Violoniste et écrivain, France
Igal SHAMIR, est né à Tel-Aviv en 1938, de parents émigrés. Attiré par la musique dès l’âge de 5 ans, Igal Shamir prend des cours de musique avec un professeur d’origine russe. À 8 ans, il donne son premier concert en public. Repéré par Yehudi Menuhin, il obtient, en 1958, une bourse au conservatoire Royal de Belgique. Prix du conservatoire de Bruxelles et de Genève, il poursuit sa carrière d’interprète classique sur les scènes internationales. Dans les années 1970, il signe des enregistrements chez RCA et CBS (La 40° de Mozart, Le Fabuleux violon d’Igal Shamir, Tchaïkovsky, Autobus vert) ou Disc’AZ (La Folia Viva Paganini).
Igal Shamir a publié plusieurs ouvrages (Le violon pour tous) chez Paul Beuscher. Il enseigne le violon et la musique de chambre à la Schola Cantorum de Paris. Il travaille régulièrement pour des émissions de radio, en particulier avec André Velter, sur France Culture, ou pour des festivals avec des cinéastes, des plasticiens. Il est fait chevalier des Arts et des Lettres.
Il est également l’auteur d’un roman La Cinquième corde (Presses de la cité) qui inspira le film Le Grand blond avec une chaussure noire. Son nouveau roman Le Violon d’Hitler , paru en juin 2008, aux éditions Plon, est un thriller palpitant.
Depuis 1999, Shamir est un habitué des Rencontres d’Aubrac où il propose des aspects musicaux inédits pour accompagner les thèmes des Rencontres : de l’adaptation du texte de Jorn Riel, Le Jour avant le lendemain, avec DenisWetterwald à une création Fragments amoureux de La Reine de Sabbah avec Dido Lykoudis, en passant par la Légende du Golem avec Ben Zimet, le développement de son propre Concerto pour Babel et l’interprétation d’un raga indien aux côtés de Jean-Claude Carrière parlant du Mahâbhârata.
La reine de Saba assoit un règne stable et sage, aussi sage que la dynastie Salomonienne et elle stabilise son règne sur l'échange, l'ouverture à l'autre et au monde.
L’Éthiopie, en réécrivant le mythe de la reine du sud, permettait ainsi l'unification et l'établissement d'un État-Nation qui lutta contre les colonisations arabes et européennes, qui don nait asile aux exodes des peuples africains, arméniens, grecs, aux Égyptiens... Durant la guerre de l'ex-Yougoslavie, les Macédoniens afin de devenir un état indépendant, prirent le mythe d Alexandre le Grand comme mythe fondateur. Or la Grèce du Nord revendiquait ce mythe pour son appartenance à l'état Grec. Les manifestations des deux côtés de la frontière auraient pu dégénérer en guerre entre les deux pays. Une mer sépare l'Éthiopie du Yémen, et le voyage à Jérusalem est le voeux de tout éthiopien.
Dido LYKOUDIS est née de père grec et de mère gréco-éthiopienne, à Addis Ababa, en Éthiopie, où elle passe son enfance et son adolescence. Installée en France depuis de nombreuses années, consacrant sa vie au théâtre, Dido Lykoudis est restée très attachée au lys de son enfance. En témoignent ses deux dernières créations La Porte des larmes Retour en Abyssinie sur un texte de Jean-Claude Guillebaud et des photo de Raymond Depardon et Fragment amoureux de la Reine de Saba, écrit à partir d'un texte médiéval en amharique et en gheuz, dont la première est proposée ici.
Igal SHAMIR, violoniste français d'origine slavo-israélienne, prix du conservatoire de Bruxelles et de Genève, chevalier des Arts et des Lettres, il est présent sur les scènes internationales depuis l'âge tendre. Il découvre dans les années 1980 le travail d'une musicologue française, Suzanne Hailc Vantura qui, après 40 ans de recherche,s publie aux éditions Robert Dumas (Paris) un texte intitulé la Musique de la Bible renouvelée dans lequel elle explique le principe du déchiffrage de signes musicaux accompagnant les textes sacrés. Ainsi, Shamir adapte-t-il pour le violon cette musique des temps anciens. Il interprète sur de nombreuses scènes internationales les Psaumes de David et le Cantique des Cantiques de Salomon. Depuis 1999, Shamir est un habitué d’Aubrac où il propose des aspects musicaux inédits pour accompagner les thèmes des Rencontres. Shamir sera une nouvelle fois parmi nous pour honorer la Reine de Sabbah.
Intervenant(s) :
Dido LYKOUDIS - Comédienne, metteur en scène. Diplômée de l'Institut d'Etudes Théâtrales de l'Université International de théâtre (Théatre des nations) Paris 3, du Centre Acanthes (cycle Iannis XENAKIS) et de l'Ecole d'Art Dramatique de Jacques Lecocq, Paris, France
Igal SHAMIR - Violoniste et écrivain, France
Igal SHAMIR, est né à Tel-Aviv en 1938, de parents émigrés. Attiré par la musique dès l’âge de 5 ans, Igal Shamir prend des cours de musique avec un professeur d’origine russe. À 8 ans, il donne son premier concert en public. Repéré par Yehudi Menuhin, il obtient, en 1958, une bourse au conservatoire Royal de Belgique. Prix du conservatoire de Bruxelles et de Genève, il poursuit sa carrière d’interprète classique sur les scènes internationales. Dans les années 1970, il signe des enregistrements chez RCA et CBS (La 40° de Mozart, Le Fabuleux violon d’Igal Shamir, Tchaïkovsky, Autobus vert) ou Disc’AZ (La Folia Viva Paganini).
Igal Shamir a publié plusieurs ouvrages (Le violon pour tous) chez Paul Beuscher. Il enseigne le violon et la musique de chambre à la Schola Cantorum de Paris. Il travaille régulièrement pour des émissions de radio, en particulier avec André Velter, sur France Culture, ou pour des festivals avec des cinéastes, des plasticiens. Il est fait chevalier des Arts et des Lettres.
Il est également l’auteur d’un roman La Cinquième corde (Presses de la cité) qui inspira le film Le Grand blond avec une chaussure noire. Son nouveau roman Le Violon d’Hitler , paru en juin 2008, aux éditions Plon, est un thriller palpitant.
Depuis 1999, Shamir est un habitué des Rencontres d’Aubrac où il propose des aspects musicaux inédits pour accompagner les thèmes des Rencontres : de l’adaptation du texte de Jorn Riel, Le Jour avant le lendemain, avec DenisWetterwald à une création Fragments amoureux de La Reine de Sabbah avec Dido Lykoudis, en passant par la Légende du Golem avec Ben Zimet, le développement de son propre Concerto pour Babel et l’interprétation d’un raga indien aux côtés de Jean-Claude Carrière parlant du Mahâbhârata.