Le sublime et la rhétorique de la dissimulation.
Résumé
L’histoire de la philosophie pense le concept du sublime à partir de trois penseurs majeurs : Pseudo Longin, Emmanuel Kant et Edmund Burke. Le sublime, comme concept et pratique culturelle, occupe une place centrale dans l’entendement de la culture occidentale et investit le débat esthétique et éthique dans la recherche la plus contemporaine en sciences humaines et sociales. Au XXIe siècle, le sublime réinvestit le monde contemporain et crée ainsi des interactions complexes entre différents domaines du savoir, notamment dans des disciplines telles que la philosophie, la littérature, la musicologie, l’histoire du cinéma, l’histoire, les sciences politiques, les sciences de la communication, l’architecture, les nouveaux médias, etc.
Le but de ces journées d'études est d’explorer le potentiel du concept dans le monde contemporain, en termes d’études transversales, et de contribuer à la fondation d’un réseau de recherche, d’après le modèle de la Tate Britain à Londres.
Quatre axes d’études sont proposés :
- Sublime et œuvre d’art – impliquant l’analyse conceptuelle en philosophie et en sciences de la communication
- Du sublime en politique – explorant l’impact de la notion dans le monde politique post- 9/11
- Sublime et études du genre - questionnant l’impact du concept sur des notions comme : crise, utopie politique et sociologie de la naissance
- Sublime et architecture de l’image – explorant les fondements du concept à partir de l’architecture du XVIIe siècle, à travers son impact sur le romantisme, jusqu’à son rôle dans les études urbaines contemporaines.
Avec le soutien de la FMSH - Fondation Maison des Sciences de l’Homme, de l’Université Paris X-Nanterre , de la British Academy et du DAAD.
Partendo dalle antiche teorie della muta eloquentia, del silenzio espressivo e del sermo figuratus, così come esse vengono illustrate negli antichi manuali di retorica (e soprattutto entro le trattazioni dello stile alto), ci si propone di illustrare l’importanza del rapporto tra il sublime e le tecniche della dissimulazione nel linguaggio politico, con alcuni riferimenti al principio cinquecentesco della sprezzatura.
Giovanni Lombardo, Docente di Estetica, Dipartimento di Scienze Cognitive e della Formazione, Facolta di Scienze della Formazione, Università degli Studî di Messina, Sublime et deinotes dans l’Antiquité gréco-latine, in Revue Philosophique de la France et de l’Étranger, 4, 2003, pp.403-20.
Extra moenia mundi. Il sublime e gl’intervalli del cosmo, in «Studî di Estetica», terza serie, xxxii/29, 2004, pp.107-32.
Movimento del linguaggio e tecniche traspositive: il contributo della retorica antica, in: A. Lavieri (éd.), La traduction entre philosophie et littérature, L’Harmattan Italia, Torino 2004, pp.162-79.
voce Pseudo Longino, in Enciclopedia Filosofica, , Bompiani, Milano 2006.
Grâce, sublime et deinotes dans le traité Du style de Démétrios, ""Les Grâces"", in Revue de Littératures Classiques, n°60, J. Pigeaud, (éd.), 2006, pp.169-87.
Il sublime di Demetrio, in: «Aevum Antiquum», n. s.. 3, 2003 [ma 2007], pp.135-154.