Le community organizing : développer le pouvoir des citoyens?
Résumé
La Chaire UNESCO « Politiques urbaines et citoyenneté » interroge la relation politique des citadins aux métropoles et aux institutions en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques urbaines. Elle questionne et analyse les mécanismes sociaux, spatiaux, économiques et politiques qui pèsent sur l’intégration, la cohésion ou la solidarité. La citoyenneté est ainsi abordée avec l’approche pluridisciplinaire propre aux études urbaines, sous l’angle tant des sciences politiques que de la sociologie, de la géographie ou de l’urbanisme.
Dans ce cadre, six chantiers de recherche mobilisent la Chaire et ses partenaires :
- les engagements citadins
- les populations et les pratiques marginales dans la ville
- le vivre ensemble et la mixité sociale
- la sécurité et la citoyenneté
- les inégalités environnementales
- les effets de la compétition mondiale entre les villes
Fondée en 2007, à l'invitation de Bernard Jouve, la chaire est accueillie par l’ENTPE et est animée par des chercheurs du laboratoire Recherches interdisciplinaires ville espace société (RIVES, composante de l’UMR CNRS EVS). Elle fait partie du réseau des Chaires UNESCO France et du réseau des Chaires UNESCO consacrées à la Ville.
Le thème de cette session porte sur les citoyennetés. De manière transversale, quelle citoyenneté s’agit-il de promouvoir à travers le community organizing et en quoi ce mouvement participe-t-il à un meilleur fonctionnement des démocraties ? Car si des collectifs d’un nouveau type se créent, qui effectivement parviennent à se constituer en contre-pouvoirs et permettent à certains citoyens de participer à la vie collective, la question se pose de la nature des intérêts politiques qui sont ainsi nouvellement constitués. Plus largement, quels modèles et interprétations de la politique et de la démocratie sont suggérés par le community organizing ? En France, s’appuyer sur des « communautés » paraît incompatible avec l’idéal républicain universaliste. Dans cet idéal, la diversité culturelle est tolérée mais elle doit rester dans le domaine privé et ne pas « envahir » le domaine public. La puissance publique ne semble donc pas légitime à encourager, ni même à tolérer l’action d’organisations communautaires dans des quartiers populaires où les immigrés sont généralement très présents, avec les pratiques et les valeurs culturelles qui leur sont propres. A l’inverse, quelles formes de citoyenneté le community organizing favorise-t-il dans les pays anglo-saxons ? Ces formes de citoyenneté sont-elles propres à la culture politique de ces pays ?
Dans ce cadre, six chantiers de recherche mobilisent la Chaire et ses partenaires :
- les engagements citadins
- les populations et les pratiques marginales dans la ville
- le vivre ensemble et la mixité sociale
- la sécurité et la citoyenneté
- les inégalités environnementales
- les effets de la compétition mondiale entre les villes
Fondée en 2007, à l'invitation de Bernard Jouve, la chaire est accueillie par l’ENTPE et est animée par des chercheurs du laboratoire Recherches interdisciplinaires ville espace société (RIVES, composante de l’UMR CNRS EVS). Elle fait partie du réseau des Chaires UNESCO France et du réseau des Chaires UNESCO consacrées à la Ville.
Le thème de cette session porte sur les citoyennetés. De manière transversale, quelle citoyenneté s’agit-il de promouvoir à travers le community organizing et en quoi ce mouvement participe-t-il à un meilleur fonctionnement des démocraties ? Car si des collectifs d’un nouveau type se créent, qui effectivement parviennent à se constituer en contre-pouvoirs et permettent à certains citoyens de participer à la vie collective, la question se pose de la nature des intérêts politiques qui sont ainsi nouvellement constitués. Plus largement, quels modèles et interprétations de la politique et de la démocratie sont suggérés par le community organizing ? En France, s’appuyer sur des « communautés » paraît incompatible avec l’idéal républicain universaliste. Dans cet idéal, la diversité culturelle est tolérée mais elle doit rester dans le domaine privé et ne pas « envahir » le domaine public. La puissance publique ne semble donc pas légitime à encourager, ni même à tolérer l’action d’organisations communautaires dans des quartiers populaires où les immigrés sont généralement très présents, avec les pratiques et les valeurs culturelles qui leur sont propres. A l’inverse, quelles formes de citoyenneté le community organizing favorise-t-il dans les pays anglo-saxons ? Ces formes de citoyenneté sont-elles propres à la culture politique de ces pays ?