Représenter et écrire la mémoire.
Résumé
Mémoire heureuse, héritages douloureux : des lieux, des arts et des jeux. Colloque international organisé par Barbara GLOWCZEWSKI et Aïda KANAFANI-ZAHAR. Y a-t-il une place pour la mémoire heureuse lors de l’évocation de la mémoire d’événements collectifs douloureux ? Pourquoi et comment émerge-t-elle ?
La mémoire heureuse d’avant l’horreur et hors de l’horreur peut être bannie par culpabilité, « pudeur », risque de représailles ou autres craintes du regard d’autrui. Il y a aussi le rejet sous prétexte que les petits bonheurs ou l’humour puissent banaliser l’horreur. On pourrait se demander si une possibilité de transmission de la mémoire douloureuse n’implique pas justement de toucher avec cette autre part de vie qu’est la mémoire heureuse comme expérience partageable.
Cinq sessions explorent diverses expressions contemporaines de la mémoire : témoignages, romans, photo, films, art, rituels, serious games en ligne – face aux violences héritées de la guerre (Liban, Palestine-Israël, camps de réfugiés, etc.), de génocides (par exemple Rwanda ou Cambodge et ses réfugiés exilés), du nucléaire ou d’autres catastrophes (Tchernobyl, Fukushima, Haïti, etc), et diverses formes d’héritages coloniaux (Aborigènes, Kanaks, Polynésiens et autres peuples du Pacifique, descendants d’esclaves dans l’Océan indien et les Caraïbes).
Session 1 : Représenter et écrire la mémoire.
Arnaud Sauli, Stéphanie Latte Abdallah, Iman Humaydan.
Discussion animée par Aïda Kanafani-Zahar.
Mots clés
Introduction par Anne-Christine Taylor (02:02)
Présentation par Barbara Glowczewski (07:04)
Aïda Kanafani-Zahar (09:00)
Arnaud Sauli : "Entendre et voir un 'après-génocide' : essai filmique au Rwanda." (22:30)
Réflexions par Aïda Kanafani-Zahar (03:41)
Stéphanie Latte Abdallah : "Visibilités et histoire. Regards palestiniens sur l'exil et le territoire." (32:00)
Iman Humaydan :"Narrating fragmented memories: An experience in writing war memory." (32:50)
Discussion (29:33)