Le Centre d'Etudes Mongoles et Sibériennes.
Résumé
Roberte Hamayon est directeur d'études émérite à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE) de la Sorbonne et responsable du Centre d’Etudes Mongoles et Sibériennes (CEMS). L’objet central de ses recherches est le chamanisme, substrat religieux traditionnel des peuples autochtones de Sibérie et de Mongolie. Il se présente sous des formes variant avec le contexte et connait des interactions tant avec le christianisme russe orthodoxe (à l'ouest et au nord de l'aire considérée) qu'avec le bouddhisme (au sud et à l'est) mais aussi avec l'idéologie communiste. Système symbolique de tradition orale, le chamanisme fait l'objet d'une démarche d'anthropologie religieuse tenant compte de tous les types de sources et ouvrant sur la comparaison, tant avec d'autres aires de chamanisme traditionnel (Amérique indienne) qu'avec des formes contemporaines occidentales se réclamant de lui.
Lors de cet entretien Roberte Hamayon nous présente le CEMS et son équipe, et nous fait partager son expérience du chamanisme en Sibérie. Elle laisse la parole à Alexandra Lavrillier, ethnologue travaillant sur la Sibérie et spécialiste du peuple Evenk. Celle-ci évoque dans un premier temps son parcours universitaire autour du chamanisme en Sibérie, notamment ses recherches doctorales et sa thèse d’Etat soutenue en 2005 : "Nomadisme et adaptations sédentaires chez les Evenks de Sibérie postsoviétique". Elle décrit ensuite son travail d’anthropologie appliquée sur la réalisation d’un projet d’école nomade destinée à l’éducation du peuple Evenk, et pour lequel elle a reçu le Prix Rolex à l’esprit d’entreprise en 2006.
Lors de cet entretien Roberte Hamayon nous présente le CEMS et son équipe, et nous fait partager son expérience du chamanisme en Sibérie. Elle laisse la parole à Alexandra Lavrillier, ethnologue travaillant sur la Sibérie et spécialiste du peuple Evenk. Celle-ci évoque dans un premier temps son parcours universitaire autour du chamanisme en Sibérie, notamment ses recherches doctorales et sa thèse d’Etat soutenue en 2005 : "Nomadisme et adaptations sédentaires chez les Evenks de Sibérie postsoviétique". Elle décrit ensuite son travail d’anthropologie appliquée sur la réalisation d’un projet d’école nomade destinée à l’éducation du peuple Evenk, et pour lequel elle a reçu le Prix Rolex à l’esprit d’entreprise en 2006.